Charte de bonnes pratiques
Dans un groupe de personnes, il y aura toujours des différends, des points de vue et d’opinion divergents. Le but de la Charte des bonnes pratiques est de fixer des méthodes concrètes afin d’éviter que ces différends normaux et inévitables deviennent de réels conflits qui nuisent à un climat serein et à la mise en place d’actions en faveur des enfants.
Le fonctionnement démocratique horizontal, collégial, implique avec plus d’acuité encore de veiller à ces « bonnes pratiques ».
Très concrètement ces bonnes pratiques peuvent être résumées comme suit :
dès qu’on est énervé, on attend et une fois calmé, on appelle la personne concernée. Si ça ne fonctionne pas ou si ça a peu de chance de fonctionner, on trouve un médiateur apte à résoudre pacifiquement le différend,
on évite le fonctionnement par emails dès que la discussion risque de s’envenimer. Les emails donnent lieu à des interprétations parfois très différentes entre ce qui a été écrit, voulu et ce qui a été compris. Ils sont une source importante de conflits. Donc au moindre de risque de dérapage ou de tension, on lève les mains du clavier, on ne répond pas, et on passe plutôt un coup de téléphone à un médiateur ou à la personne concernée si une discussion calme est envisageable,
en réunion, on s’efforce de ne pas couper la parole, d’accepter les observations, de ne pas faire d’attaque personnelle, de s’exprimer avec des « je pense » plutôt que par des « tu »,
il peut être opportun de désigner une ou plusieurs personnes modératrices/animatrices de la réunion au début de celle-ci,
tout ne sera pas parfait ou parfaitement conforme aux attentes de chacun : on s’efforce de faire des concessions lorsque c’est nécessaire, en gardant à l’esprit l’essentiel. Tel aspect du projet est-il vraiment important ? Est-ce vraiment nécessaire de ne pas faire une concession sur ce point ? Quel est au final l’intérêt des enfants ?
il n’y a pas de chef. Il y a des responsables pour les nécessités administratives, des référents pour une meilleure visibilité de l’APELI, des coordinateurs et coordinatrices de Groupe de travail, des personnes qui impulsent des idées et des projets, des modérateurs en réunions, mais en aucun cas des chefs !
si j’ai une objection, une critique sur un projet ou une idée, j’essaye d’être constructif : je propose une solution alternative, je souligne quand même les bons points du projet, je réfléchis aux implications concrètes de ma critique,.. Tout peut être discuté, tant que c’est fait de manière respectueuse et constructive.